C’est avec beaucoup de tristesse que les Montvendrois ont appris la disparition de Josette Regimbeau ce 24 août 2013, née Leteur, à l’âge de 86 ans, emportée à l’issue d’une cruelle maladie contre laquelle elle luttait depuis des mois. Après une jeunesse marquée par diverses épreuves familiales, son mariage, à Bourg-lès-Valence, avec Charles Regimbeau , en 1952, lui avait fait quitter Vichy pour la Drôme. Maman de deux filles, Christine et Florence, elle se consacra à leur éducation tout en menant de pair sa vie professionnelle. Elle fut notamment comptable aux Ets Crouzet à Valence, puis par la suite, lorsque son mari s’installa comme kinésithérapeute, à Valence, elle devint son assistante, chargée du secrétariat et de la comptabilité. A ce titre, elle participa activement à ses activités, syndicales mais aussi d’écriture , car il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages , notamment plusieurs traités médicaux techniques reconnus , traduits en plusieurs langues, sur la réflexothérapie, la gymnastique posturale et le hatha-yoga ainsi que des essais historiques et philosophiques. Elle signa même, avec lui, en 1980, " La voie du bonheur" ou " le Teisho" , recueil de contes, de légendes, de paraboles et de poèmes japonais. Elle fut également omniprésente à ses côtés en politique, Charles Regimbeau ayant été suppléant du député valentinois Roger Ribadeau-Dumas (1962-1967), conseiller municipal à Valence (1971 -1977) et enfin adjoint au maire à Montvendre (1989-1995). Une commune où le couple avait acheté une maison en 1962 avant de s’y installer définitivement en 1980. A l’heure de la retraite, et après une vie associative riche, Josette, atteinte de surdité, à l’âge de 60 ans, mena ensuite une vie assez discrète, entourée de l’affection des siens et de ses trois petits enfants, aimant se reposer au « Jardin Zen » , lieu de visite et de méditation, crée par son mari Charles, en 2001.